La soustraction des possibles
On est à Genève à la fin des années 80, période où le capitalisme et les golden boys de la finance sont en faveur. Les flux d’argent mondialisés hantent les fantasmes sexuels. Tout se marchande, les corps, les femmes, les privilèges. Svetlana, jeune financière, et Aldo, le prof de tennis qu’elle rencontre à Genève, sont attirés par le sexe, l’argent, la réussite et le pouvoir. Ils voient une chance à attraper dans les fortunes en transit. Joseph Incardona réalise une fresque réussie d’un tel monde d’avidité et de férocité.
Edition Finitude 2020